Sarko l’a dit : les mesures antisociales continuent ! Iil a bien l’intention de sauver son système en faisant payer la crise aux jeunes et aux travailleurs. Il va laisser faire les licenciements, tout en filant des milliards aux grands groupes industriels et aux banques. Il va continuer la répression contre les jeunes et les militants qui contestent sa politique. Il va continuer à faire passer en force ses contre-réformes sur l’Éducation et à supprimer les postes par milliers. Aucun secteur n’échappe à cette logique.

C’est le moment de faire reculer le gouvernement !

Certains pourraient se dire que ce n’est pas la peine de résister, qu’il faut attendre des jours meilleurs en se serrant la ceinture et en fermant sa gueule… Mais le succès de la journée de grève du 29 janvier ou la grève générale guadeloupéenne qui se propage aux autres colonies de la France (Martinique, Réunion, Kanaky…) prouvent que ce n’est pas le cas ! Nous sommes des millions à vouloir en découdre avec ce gouvernement… Et c’est le moment de le faire, tant que les braises sont encore chaudes !

Un mouvement historique sur les facs !

Pour la première fois depuis mai 68, les profs de fac sont en grève dans tout le pays ! Les étudiants les rejoignent, car les réformes de l’enseignement ont pour cible notre avenir. La logique de la classe dirigeante, c’est de faire baisser les salaires pour augmenter les profits. Nos diplômes c’est justement ce qui nous donne accès à des droits sur le marché du travail. S’ils ont moins de contenu et qu’ils sont différents d’une fac à l’autre, ils n’auront plus de valeur pour nous garantir quoi que ce soit. Il s’agit bien de préserver les profits des capitalistes à long terme, en nous assurant un avenir de chômage et de précarité.

Tous en grève maintenant !

Les enseignants peuvent faire reculer le gouvernement sur leurs revendications. Si les étudiants leur emboîtent le pas sur le reste des attaques contre l’Éducation, ils peuvent aussi gagner. Pour cela, il faut un réel mouvement de grève massive dans les facs. Il faut amplifier le mouvement pour lui donner une vraie visibilité et mettre ainsi nos revendications en avant. C’est comme cela que nous atteindrons la journée de grève interprofessionnelle du 19 mars en ayant mis la France dans une atmosphère de lutte.

Nous pourrons faire de cette journée, non pas un énorme succès sans lendemain, comme le 29 janvier, mais le début d’une grève générale, un mouvement d’affrontement entre tous les travailleurs du pays et les capitalistes. Plus que jamais, le capitalisme emmène le monde droit dans le mur. Nous devons construire l’affrontement pour parer les coups de la droite, lancer la contre-attaque et dessiner les contours d’une nouvelle société. Une société dans laquelle toutes les décisions seraient prises par la majorité, dans l’intérêt de tous et dans le respect de l’avenir de la planète. Une société dans laquelle les travailleurs et les jeunes contrôleraient l’économie, pour les besoins de la majorité. Cette société ne naîtra que des luttes que nous menons dès aujourd’hui !