Le Poing Levé – n°95 – 9 décembre 2013 – Guerres, expulsions, austérité…Stoppons ce gouvernement des riches et des patrons !

Plus personne aujourd’hui ne croit que le
gouvernement va améliorer la vie des jeunes et
des salariés. Les seuls qui peuvent se féliciter
de son action, ce sont les grands patrons et
les actionnaires des multinationales desquelles
Hollande défend les intérêts avec ardeur. Les
colères contre cette politique sont nombreuses et
parfois prennent le chemin des luttes sociales, de
la mobilisation dans la rue. C’est ce mouvement
que nous devons amplifier dès l’année prochaine
pour refuser une politique qui ne vise qu’à nous
faire payer la crise.

Après le Mali, non à l’intervention française en Centrafrique !

En moins d’un an, le gouvernement a décidé d’envahir
deux pays africains en déclenchant la guerre : au Mali
et en Centrafrique. Même Sarkozy n’a jamais eu autant
de velléités d’interventions que Hollande. Les prétextes
de protection des populations ou humanitaires
ne changent pas et cachent mal la réalité : la défense,
avec des moyens militaires, des intérêts des grandes
entreprises. L’uranium et le diamant de la Centrafrique
et la stabilité globale de la région riche en ressources
exploitées par Total, Areva ou Boloré, justifient pour ce
gouvernement impérialiste les centaines de morts que
provoque son intervention. D’ailleurs, en Centrafrique
actuellement, l’une des premières choses qu’ont fait
le 1600 militaires fraîchement débarqués a été de protéger
le site de Total…

Et ici en France, les populations qui fuient justement
la misère ou la guerre provoquées par l’impérialisme
français se retrouvent chassées et expulsées comme
sans-papiers. Voilà toute l’hypocrisie d’une politique
soi-disant « humanitaire » mais qui sert en fait les
intérêts froids des grands groupes du CAC 40.

Faisons converger les colères et les luttes

C’est le même gouvernement Hollande-Ayrault qui pille
l’Afrique avec son armée et qui généralise l’austérité
dans toute la société. Il s’agit des deux faces d’une
même politique qui vise à assurer la compétitivité de
la France, c’est à dire en fait des capitalistes français.
En pressurant les salaires ou en attaquant l’éducation
dans les universités ou les lycées, c’est notre avenir
qui est directement remis en cause alors que les profits
se portent à merveille.

Le ras-le-bol face à cette politique est important. Malgré
toutes ses contradictions, la mobilisation bretonne
montre bien que la colère sociale existe. La mobilisation
des lycéens contre la politique de Valls en est
un autre exemple… Isolées, l’ensemble de ces luttes
pèsent trop peu sur la situation. Au NPA, nous proposons
à toutes celles et tous ceux qui veulent s’opposer
à ce gouvernement de s’organiser, et d’oeuvrer à
la convergence des mobilisations pour mettre fin à
l’austérité, à la casse de l’éducation et au racisme qui
sévit jusqu’au sommet de l’Etat. Au delà, notre perspective
est celle de la construction d’une autre société
débarrassée des oppressions, de l’exploitation et des
guerres qui sont les conséquences du capitalisme.