Communiqué du NPA-jeunes. L’extrême droite se fait l’auxiliaire de la police de Macron : nous ne reculerons pas !

Jeudi 23 mars, le cortège étudiant au départ de l’ENS de la rue d’Ulm, qui rassemblait les facs et écoles du Ve arrondissement de Paris (ENS, Assas) a été attaqué alors qu’il se rendait à la manifestation intersyndicale au départ de la place de la Bastille. Une vingtaine de personnes encagoulées et armées de gants coqués, de casques de moto et de barres de fer s’en sont prises aux étudiants et étudiantes du cortège, en représailles du blocage d’Assas le matin même. L’attaque a été revendiquée par la « Waffen Assas », nom que se donne le GUD à l’université Paris II.

En attaquant un cortège d’étudiants mobilisés, une fois de plus l’extrême droite montre son vrai visage : elle agresse celles et ceux qui se battent contre la réforme des retraites et se fait l’auxiliaire de la police qui réprime de plus en plus violemment la mobilisation depuis l’usage du 49.3.

L’extrême droite et ses milices se sont toujours battues contre les perspectives émancipatrices des travailleurs et des travailleuses, leurs combats et leurs formes d’organisation. L’extrême droite a choisi dans la bataille qui nous oppose au gouvernement sur les retraites d’être un allié de celui-ci.

Le gouvernement et Macron le savent et incitent les bandes d’extrême droite à passer à l’acte en agitant depuis l’utilisation du 49.3 le spectre des gauchistes et de l’extrême gauche comme responsables de tous les maux. Le gouvernement légitime ainsi le recours à la violence contre toutes celles et tous ceux qui luttent, que ce soit par la police ou les nervis d’extrême droite.

Face à ces attaques, les étudiants et les travailleurs ne reculeront pas, nous devons dès à présent nous organiser collectivement dans les cadres de mobilisation existants pour se défendre contre les nervis d’extrême droite, la police qui réprime et surtout pour gagner le bras de fer avec le gouvernement !

Paris, le 25 mars 2023