Au grand dam du gouvernement, le mouvement continue. La répression n’arrive pas à faire taire la contestation. Au contraire ! Celle qui a frappé Sainte Soline a été à juste titre perçue comme partie intégrante du mouvement général contre Macron et son monde. Un monde où la planète brûle et les prix flambent, où le gouvernement défend avec tout son arsenal répressif et législatif la politique du patronat.

On crèvera pas pour le patronat !

La colère et le rejet de la réforme restent intacts. La détermination ne flanche pas. Si le gouvernement espérait que la vague de la contestation s’estompe avec le temps, le pari est raté. Certains entrent tout juste dans la bagarre, à l’image de certains lycées qui bloquent pour la première fois, ou des étudiants et étudiantes qui ont fait leur premières Assemblées générales ou manifestations la semaine dernière, indignés par les armes de guerre déployées par le gouvernement ce week-end contre les militants et militantes anti-bassines. Macron est isolé. Il cherche des portes de sorties : les quelques miettes lâchées pour les bourses étudiantes montrent qu’il est sur le recul et capable de trouver de l’argent. Mais les 37 euros sont loin de suffire à compenser l’inflation… Et encore moins la colère ! Il s’agit, comme le report du SNU, d’une expression de la crainte de la contagion : le gouvernement marche sur des oeufs, il cherche à calmer le jeu. Nous voulons bien plus que ces maigres tentatives d’apaisement !

Le gouvernement tente de calmer la contestation qui dure avec le dialogue social. Nous devons faire l’inverse, grossir les journées de grèves et tout faire pour que la grève reconductible se poursuive et s’amplifie. Il faut bien plus que des journées de grève de 24h mais aller vers un mouvement de grève générale ! La seule chose que nous souhaitons réaffirmer à Borne et Macron est simple : nous voulons le retrait total de la réforme des retraites ! Et le bras de fer se construit dans la rue !

La jeunesse est toujours dans la rue

Dans les facs comme dans les lycées, la jeunesse continue de se mobiliser malgré le bac, les partiels approchant (qui pourraient donner lieu à des débrayages) et les fermetures administratives de facs. Déterminée à rester mobilisée jusqu’au retrait de la réforme.

Outre la réforme des retraites, les manifs, actions ou blocages sont des lieux de discussion sur l’État, la police, la vie chère, la crise climatique. Sur les lieux d’études, facs, écoles d’art, les comités de mobilisation se structurent, de nouveaux s’organisent. Ces cadres sont indispensables à ce que les personnes mobilisées décident par elles mêmes, de leur lutte, de leurs revendications, de leurs actions. Chaque semaine, une coordination nationale étudiante rassemblant des dizaines d’universités de toute la France se réunit. Cette semaine, les 45 délégations réunies à Paris ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation dans les facs et les lycées mardi. Des appels à bloquer les lycées et à se saisir de cette journée rencontrent un écho chez toutes celles et ceux qui ne voulaient pas attendre près de 10 jours entre deux dates de manifestations monstres.

Outre la réforme des retraites, les manifs, actions ou blocages sont des lieux de discussion sur l’État, la police, la vie chère, la crise climatique. Sur les lieux d’études, facs, écoles d’art, les comités de mobilisation se structurent, de nouveaux s’organisent. Ces cadres sont indispensables
à ce que les personnes mobilisées décident par elles mêmes, de leur lutte, de leurs revendications, de leurs actions. Chaque semaine, une coordination nationale étudiante rassemblant des dizaines d’universités de toute la France se réunit. Cette semaine, les 45 délégations réunies à Paris ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation dans les facs et les lycées mardi. Des appels à bloquer les lycées et à se saisir de cette journée rencontrent un écho chez toutes celles et ceux qui ne voulaient pas attendre près de 10 jours entre deux dates de manifestations monstres.

MARDI 03 ET JEUDI 06 AVRIL DANS LA RUE ET ON IRA
JUSQU’AU RETRAIT !