Le 6 juin et après, continuons le combat contre Macron et les capitalistes ! 

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement, mais aussi l’intersyndicale, cherchent à enterrer la mobilisation. Le premier cherchant “100 jours d’apaisement”, la seconde en ayant repoussé la prochaine journée de grève au 6 juin et en allant “unie” à la table des négociations.

Le gouvernement en difficulté 

Le gouvernement pensait avoir réglé la question des retraites au parlement, après avoir utilisé tous les rouages constitutionnels pour passer en force. Sous la pression de la contestation populaire massive, même des députés de droite veulent retirer la réforme. Le groupe LIOT, petit groupe réactionnaire à l’avant-garde de l’offensive xénophobe de Wuambushu, a déposé une proposition de loi pour revenir à la retraite à 62 ans. Les députés macronistes et le gouvernement veulent tout faire pour empêcher ce vote, avec l’article 40 de la constitution. Compliqué pour Macron de tourner la page des retraites, notre mobilisation peut le faire reculer !

La lutte et les grèves continuent

Dans de nombreux secteurs les grèves continuent, principalement sur les salaires. Comme à l’usine Vertbaudet, dans le nord, où les salariées sont en grève depuis le 20 mars pour des augmentations de salaires. Nous leur apportons tout notre soutien face à l’acharnement patronal et les agressions policières à leur encontre ! 

Et ils ne sont pas les seuls à se battre : à la gare Saint-Lazare les conducteurs ont débrayé massivement contre le manque d’effectifs ; au lycée Théodore Monod (93) bloquent les examens contre la réforme du lycée pro ; à PSA Poissy ce sont les intérimaires qui ont débrayé pour être justement payés. De leur côté, les casserolades, et autres perturbations des déplacements du gouvernement, ne cessent pas. Le ras le bol général est bien présent, et ne cesse de s’exprimer !

Refusons la loi du patronat !

Plusieurs journées de grèves sectorielles sont prévues : le 23 mai dans le secteur médico-social, le 30 mai contre la réforme du lycée pro. Toutes ces dates sont des points d’appui, des occasions de maintenir la pression et de se préparer à ce que le 6 juin soit une journée de grève importante. Si nous voulons réellement gagner, il est plus que nécessaire de joindre les différentes mobilisations, de les agglutiner, les regouper. Se pose toujours l’enjeu stratégique de la grève générale. De cesser le travail partout, dans toutes les facs, les lycées, les entreprises, les services publics. C’est pour discuter de cela qu’une Rencontre interprofessionnelle se tiendra le 3 juin à Paris à l’appel de l’AG interpro Île-de-France (regroupement de grévistes parisien-ne-s) pour discuter dès maintenant des suites au 6 juin. Le blocage total de l’économie, dans toute la société, et organisé par les grévistes eux-mêmes, est à même de faire battre en retraite Macron, son gouvernement et les capitalistes.

La révolution contre l’offensive réactionnaire des patrons

Les macronistes et la droite (LR) se lancent un violent assaut xénophobe contre les migrants et les immigrés. Depuis plusieurs semaines, tous surenchérissent dans l’abject, en se livrant à une odieuse démagogie raciste qui pave la loi à Le Pen, et aux groupes fachos qui sortent du bois, s’attaquent à des étudiants, grévistes ou migrants.

En face, la gauche bégaye, défend le “souverainisme” et le “protectionnisme national”, comme si les frontières protégeaient les pauvres !

Face à l’extrême-droite et ses idées, il faut défendre clairement un programme pour l’abolition des frontières, pour renverser le patronat. Au NPA-jeunes, nous nous battons pour une société sans exploitation, sans oppressions, une société communiste. Le capitalisme ne se renversera pas par les élections, mais par la révolution : rejoins-nous !