(Communiqué du 18 octobre 2023)

À bas la guerre de l’État d’Israël contre les Palestinien.es !

Honte à Macron et Darmanin qui prétendent interdire toute solidarité avec le peuple palestinien : nous continuerons à manifester !

Ce week-end plus d’un million de Palestinien.es de la bande de Gaza dont des centaines de milliers d’enfants ont reçu un ultimatum de 24 heures pour quitter leur maison. Pour aller où ? Gaza est une prison à ciel ouvert, sous blocus israélien et international. Cet ultimatum est un prétexte inique de l’État d’Israël et du gouvernement d’extrême droite de Netanyahou pour continuer les massacres et destructions qu’il a déjà commandés tout en rejetant la faute sur les Palestinien.nes eux-mêmes.

Stop aux bombardements de l’armée israélienne sur Gaza ! Stop aux déplacements forcés de populations palestiniennes ! Stop à l’invasion terrestre de Gaza par l’armée israélienne ! Soutien aux luttes du peuple palestinien pour son droit à l’autodétermination !

L’appui ouvert, militaire et diplomatique, des grandes puissances dont la France à cette guerre de l’État d’Israël contre la population palestinienne est la poursuite de décennies de soutien à un État dont ils ont fait un de leurs gendarmes dans la région. Cela n’a rien à voir avec la lutte antiterroriste comme le prétend Macron, appuyé par la droite et l’extrême-droite. L’armée israélienne bombarde et massacre pour protéger son régime d’apartheid et poursuivre sa politique d’occupation et de colonisation.

Le résultat de cette politique ce sont notamment plus de 250 mort.es palestinien.nes, essentiellement des civil.es, entre le 1er janvier et le 19 septembre 2023, donc avant l’offensive meurtrière de cette semaine sur Gaza, près de 11 000 mort.es palestinien.nes depuis 2000 essentiellement des civil.es dont un grand nombre d’enfants, soit près de 500 morts par an , des milliers de palestinien.nes dans les geôles israéliennes, des pogroms contre les palestinien.nes par les colons avec la protection de l’armée et la poursuite des expulsions en Cisjordanie et à Jérusalem.

En France, les interdictions de toute manifestation de soutien au peuple palestinien sont en réalité un soutien politique à cette politique meurtrière de l’État d’Israël. Nous ne pouvons l’accepter. Nous refusons que le soutien au peuple palestinien soit assimilé au Hamas et ses méthodes qui sont celles d’une organisation réactionnaire et obscurantiste. De même que nous refusons de laisser dire qu’il existerait un trait d’égalité entre le Hamas et le peuple palestinien de Gaza. Il est important de contester ce discours porté par des gouvernements, des grands médias.

Nous, organisations de jeunesse, partis, syndicats et associations, appelons à se mobiliser de la manière la plus unitaire, en manifestant à toutes les occasions pour exiger la fin des opérations militaires de l’armée israélienne contre les Palestiniens. Nous avons toujours combattu le racisme (donc l’antisémitisme et l’islamophobie) et l’intégrisme religieux, et nous nous adressons aussi aux classes populaires d’Israël victimes elles aussi d’un gouvernement militariste d’extrême-droite.

Nous appelons à venir nombreux ce soir à la conférence de presse pour la libération de George Ibrahim Abdallah (suite à l’interdiction scandaleuse du meeting), à manifester le 21 octobre à Lannemezan pour sa libération, à manifester le dimanche 22 octobre à l’appel du collectif national pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.

Les signataires déposent conjointement un appel à se rassembler jeudi 19 octobre à 18h30 Place de la République à Paris en solidarité avec le peuple palestinien.

Premiers signataires : Solidaires étudiants, Unef Nanterre, Peuple révolté, REV, NPA jeunes, Sud Poste 92, NPA, Les Insurgés, Droit-solidarité, Droits Devant !